Le principal problème auquel doivent faire face les métropoles d’Afrique est leur rapide croissance démographique accentuée par un exode rural qui conduit à des déphasages par rapport à la capacité d’absorption en terme de prix, d’habitation, et de connexion, alors même que l’Afrique a besoin de villes moins chères, mieux desservies et plus vivables.

Pour réduire ce handicap, il y a de nombreux moyens à mettre en œuvre. Parmi ces derniers il faut pouvoir diffuser ailleurs des services qui attirent vers ces métropoles et ainsi améliorer l’homogénéité des services.

MAHYTEC entretient des liens forts avec le continent africain. Nos équipes s’étaient notamment rendues dès 2016 en République de Guinée afin de rencontrer sur place de nombreux décideurs et voir ensemble comment l’hydrogène pourrait jouer un rôle dans le mix énergétique de ce pays. Nous avions notamment évoquer les enjeux globaux de ce pays : l’accès à l’énergie propre en est un des principaux, le traitement des maladies chroniques en est un autre.

Nous sommes donc particulièrement fiers que nos discussions se soient concrétisées via la construction d’un centre de dialyse autonome en énergie, une première mondiale.

Lors de l’appel à Projet Solutions Innovantes pour la ville durable en Afrique de la direction Générale du Trésor, MAHYTEC a été retenu parmi les 21 lauréats et a vu son projet recevoir le financement nécessaire à sa réalisation.

Notre projet consiste à proposer un ensemble complet permettant la création rapide dans une zone hospitalière ou un centre urbain, le traitement de maladies chroniques, avec un focus initial sur la dialyse et l’hôpital ANAIM de Kamsar en Guinée, avec l’appui éventuel des équipes de l’hôpital de Conakry.

En effet, la République de Guinée ne possède qu’un centre de traitement de dialyse public à Conakry, la capitale située dans l’extrême ouest du pays obligeant les malades à migrer vers la capitale au risque de périr. Pour décentraliser des centres de dialyse en province, il faut déjà avoir la possibilité de stabiliser la source d’énergie qui servira à alimenter ce centre de traitement et les machines nécessaires.

La ville de Kamsar au nord-ouest de Conakry est située à environ 4 heures de la capitale. Elle est un centre industriel de la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) en connexion ferroviaire avec le plateau du Sangaredi proche, qui est l’une des plus grandes réserve mondiale de bauxite et la région compte environ 350 000 habitants. La ville de Boké, chef-lieu de la région, est située à une cinquantaine de kilomètres.

Bien que le réseau électrique soit plutôt stable dans la ville, le traitement par dialyse nécessite une sécurisation supplémentaire du réseau électrique.

Pour cela, notre proposition s’appuie sur 3 éléments :

• Une solution conteneurisée – des conteneurs aménagés en différents espaces – l’un d’entre eux servant de salle de dialyse avec des équipements tropicalisés et une climatisation adaptée, les autres servant au système de stockage d’énergie, aux salles de réception et de préparation pour le personnel. Cela permet de mettre directement en œuvre à moindre frais par rapport à une construction et à transporter sur place le système avec un minimum d’impact d’infrastructure et une maintenance facilitée.
• Une source d’énergie renouvelable solaire par l’intermédiaire de panneaux solaires installés sur une ombrière couvrant les conteneurs participant aussi la réduction de température du centre tout en fournissant l’énergie au système de stockage et de régulation.
• Une solution de stockage hybride hydrogène/batteries, qui permettra de faire fonctionner 24/24 7/7 le centre de façon à le rentabiliser au maximum au bénéfice des malades, avec un très faible impact sur les OPEX. L’hydrogène est produit sur place par électrolyse puis stocké sous forme gazeuse à moyenne pression et ensuite reconverti au besoin en électricité. Ce système est basé sur notre solution SECURITHY.

Ce centre dont l’installation était initialement prévu cet automne, devrait sortir de terre d’ici le début d’année prochaine. Il permettra à terme de réaliser environ 80 séances de dialyse par semaine; une première étape quand on sait que 10% de la population guinéenne souffre d’insuffisance rénale.

L’ensemble faisant un système autonome, fonctionnel et innovant tant par son organisation que par la solution de stockage d’énergie qui permet au centre en plus de la permanence du service une réduction de frais de fonctionnement, point très important d’un point de vue économique où les OPEX sont un handicap majeur d’accès à l’énergie et au soin.

Avec ce projet, on répond à deux enjeux majeurs des villes moyennes d’Afrique: apporter une solution durable et autonome d’énergie, et améliorer les conditions de vie des populations.

Le retour d’expérience de ce premier projet permettra ensuite de diffuser cette solution à l’intérieur du pays et dans d’autres pays qui ont dans l’ensemble la même problématique.

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L’objectif de ce projet vise à présenter un programme de formation spécifique à destination des professionnels du secteur énergie – hydrogène et pile à combustible.

Après étude des profils recherchés par les entreprises et des connaissances techniques nécessaires à chaque poste clé de ce secteur, ce programme fournira des supports de cours aux professeurs désireux de former leurs étudiants aux nouvelles technologies de stockage de l’énergie.

« L’avantage de ce système est d’être tout à fait portable avec ses dimensions compactes de 10 centimètres sur 10 centimètres, mais aussi sa souplesse obtenue grâce à ces quatre blocs » Dominique Perreux

Le système est hybride. Les quatre petits modules du réservoir stockent l’énergie, de l’hydrogène compact, sous forme de poudre. On appelle cela de l’hydrure. Les blocs alimentent ensuite une pile à combustible du commerce qui contient du gaz et qui va elle-même recharger l’appareil dont on a besoin. Cette technologie est encore exploratoire et chère, mais prometteuse. Elle a d’ailleurs déjà été testée sur le terrain. Les premières applications civiles pourraient être expérimentées à l’horizon 2019.

Retrouvez l’article intégral sur www.01net.com

Le projet MORPHY a pour but d’alimenter le fantassin en énergie grâce à l’association d’un système de stockage d’Hydrogène et d’une pile à combustible.

Cette alliance va permettre d’avoir une autonomie énergétique et ainsi de s’adapter au contexte et aux missions du fantassin.

Cette collaboration entre l’Université de Franche-Comté, SAFRAN Electronics&Defense ainsi que MAHYTEC donne naissance à un système innovant. Ce système d’alimentation énergétique trouvera des applications dans le domaine Civil comme celui de la Défense. .

C’est officiel ; depuis octobre, MAHYTEC est devenue une SAS, suite à l’entrée d’investisseurs dans son capital. Cette première levée de fonds de 900.000 euros va permettre à MAHYTEC d’accélérer son développement et ainsi pouvoir proposer des systèmes toujours plus performants en répondant à la demande client.

MAHYTEC répond aux attentes des collectivités territoriales en déployant une solution hydrogène au sein de lycées. En 2017, MAHYTEC a ainsi remporté un appel d’offre de 1.7M€ pour installer cinq de ses systèmes.

MAHYTEC aménage des stations de stockage d’énergies et de ravitaillement de véhicules à hydrogène et propose ici une version pédagogique. Grâce à son unique système de production et de stockage de l’hydrogène ainsi que sa pile à combustible, ce système peut fournir de l’électricité pendant plusieurs jours et même alimenter un véhicule H2-électrique. La région Bourgogne Franche-Comté a décidé de partager cette expérience en mettant ce système en place dans cinq lycées.

Basée sur le système SECURITHY, la solution comprend la fourniture de stations bivalentes et de véhicules, ainsi qu’une formation des personnels et enseignants. L’objectif de cette formation, théorique et pratique, est de permettre à ces professeurs, d’enseigner à leurs élèves les nouveaux métiers de demain dans le secteur de l’énergie. En effet, quoi de plus formateur que d’être confronté de façon concrète aux technologies permettant de réaliser pleinement la transition énergétique que s’apprêtent à vivre nos sociétés.

Par ailleurs, pour accompagner le territoire dans cette transition énergétique, un projet réunissant différents partenaires va être déployé.

Le projet VHYCTOR offre une nouvelle solution de distribution d’hydrogène pour la mobilité. VHYCTOR permet de valoriser l’hydrogène coproduit massivement pour ensuite le distribuer dans des stations. Le stockage s’effectue sous haute pression dans des réservoirs conçus et adaptés pour faciliter le transport ainsi que la distribution.

Le développement de cette nouvelle chaîne va permettre une distribution plus simple puisque l’exploitation de l’hydrogène ainsi que sa compression s’effectueront au même endroit. La réduction de cette chaîne permet de simplifier la station qui sera évolutive en fonction de la demande sans nécessiter de changement d’infrastructure. Le projet VHYCTOR d’un budget de 2,7M€, a pour but l’optimisation et la réduction des coûts par rapport aux systèmes existants et implique plusieurs partenaires dans cette dynamique.

MAHYTEC, leader du consortium fournira les réservoirs hydrogène haute pression.

Ce cadre « Hydéal » est propice à une croissance continue de MAHYTEC dans les années à venir.

Après le déploiement des systèmes associés à l’hydrogène énergie au sein de certains lycées en Bourgogne-Franche-Comté, MAHYTEC propose d’étendre cette solution aux autres régions. En effet, former la nouvelle génération sur les métiers de l’énergie devient une priorité.

Ce salon est une nouvelle opportunité pour MAHYTEC de faire découvrir aux futurs utilisateurs la solution SECURITHY.

Plus d’informations sur l’événement : http://www.breizh-transition.bzh/

La compression de l’hydrogène représente un enjeu majeur pour le développement d’une infrastructure
de recharge pour la mobilité hydrogène à un coût abordable.
MAHYTEC et EIFER souhaitent contribuer au développement de l’infrastructure hydrogène par le
développement de solutions de compression innovantes. Ces produits
devront pouvoir se positionner sur les marchés de l’hydrogène industriel, mais surtout à moyen terme
viser l’application de la mobilité hydrogène.
En particulier, MAHYTEC et EIFER souhaitent réaliser un prototype permettant de démontrer une baisse
des coûts d’investissement et de maintenance de 50% par rapport à une technologie de compression
mécanique.

Le projet s’étalera sur 18 mois.

www.europe-en-franche-comte.eu